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Une Utopie d’Égalité

Délaissez vous les utopies ? Mieux vaut-il crier à l’impossible et s’abandonner à l’inacceptable ? Arrosez vous à ce qu’il grandisse : l’arbre aux fruits égaux. Sachez qu’il existe et qu’une porte universelle s’ouvre avec les clefs de chacun. L’on nomme fraternité ce qui précède le Bonheur et la vrai liberté. Mais inévitablement l’échec met en doute… C’est aux mains unies de bâtir une nouvelle tour de Babel, faites de partages et de tolérances, de la faire briller lorsqu’elle ternit, et de relever ses murs quant cela s’effondre. Sans ça, la boue sur les visages ne séchera pas, le soleil qui brille ne sera qu’un rêve… Je dis que le patronat comme la servitude sont un manquement à soi-même et qu’il n’est juste ni pour l’un, ni pour l’autre d’être dominant ou dominé. Bien sûr, chacun se nomme différant : ce doit être un principe multiplicateur et non une soustraction dans la division. Une source qui devient rivière pour la mer et l’océan se transforme… !

Permettez moi de vous montrer une feuille de l’arbre : l’argent doit redevenir un outil, être dompté. Pour cela :

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* Empêchez son accumulation : créez un seuil maximum. (Par ex : 20000*, pas plus d’une maison par personne) C’est un croche patte à la corruption, à l’économie sans fin, aux enrichissements illégitimes et à ce triste objectif de vie. C’est devenu possible avec l’informatique.

* Empêchez l’inégalité : Un salaire égal quel que soit le travail, le genre et la responsabilité. Un chef est aussi utile qu’un ouvrier. (Par ex : 2000* par mois.) L’homme d’études aime son job, autant qu’un peintre de façade : il serait injuste qu’un soit moins payé que l’autre. Aucuns privilèges ne peut exister dans le respect et l’égalité. Pourquoi vouloir mieux ? Orgueil, compensation ou gamineries ?

* Le pain coûterai 1* car il faut un moteur au travail. La maison coûterai le maximum, car chacun a besoin d’un foyer bien à lui. Un habitat par personne, et personne dans la rue. C’est essentiel ! Pourquoi certains multiplient leurs propriétés sans pouvoir jouir de la totalité de la surface, alors que d’autres sont sous les ponts ? Pour un château et des bâtiments de grandes envergures, que faire ? Ils appartiennent à l’État, sont d’utilité publique.

* Les biens et services proviennent du travail, appartiennent à l’État. Qu’est ce que l’état, sinon la société de tous ? Santé, éducation et services gratuits : c’est anormal que ce ne soit pas encore le cas ! La planète fournit déjà les matériaux, quoi d’impossible ? L’État comme garant de l’écologie et de l’éthique : le sommet de la réussite humaine, j’en passe.

*Nous avons chacun un vrai métier, beaucoup s’en détournent faute de trouver l’embauche. Comment réduire le chaumage ? Le citoyen soumet à l’État un travail qu’il juge le sien. L’état juge de sa capacité dans la tâche, valide, l’engage, l’intègre. Plus on est nombreux, moins il y a besoin de travailler ! Il faudrait faire des calculs, mais disons 6 h de travail par jour ! Ce n’est pas énorme, et c’est beaucoup plus acceptable que de faire parti des fous payés une misère à 35 h la semaine, et encore en CDD, en se battant pour garder la place… ! C’est le reliquat du travail en usine. A ce prix, mieux vaut être chômeur ! On murmure qu’il y a des feignants, c’est vrai. Il me semble que refuser de travailler est avilissant. C’est chouette de glander, du même coup, on perd son temps, on est inutile et on s’en rend compte, c’est la dépression… En faire trop, c’est du zèle, une volonté personnelle, c’est la pression.

*Enfin, l’État est la seule banque : le seul qui verse et paye. Ses ressources sont illimités et ne diminuent pas. L’argent n’est plus un bien compté, mais un outil.

Ceci n’est pas impossible ! En fait, c’est tellement simple que ça en dépasse notre imagination. Tout ce que cela demande, c’est de faire l’effort commun d’y arriver. Aux puissants actuels, qu’ils y réfléchissent. Ne seraient-ils pas mieux connecté au monde ? Nous ne sommes pas contre eux. La vie trouve du sens avec les autres, pour les autres. Ce n’est pas en étant une organisation fermée, une secte, des francs-maçons ou un solitaire indécrottable qu’un vrai bénéfice peut être tiré. Je demande à ce que le monde et les particuliers s’ouvrent : à la diversité et à la collaboration.

Tout ça ne se fait pas d’un claquement de doigts : dans un premier temps, le patron est toujours patron de son entreprise, l’entreprise est nationalisé : chacun reste à sa place. Les objets construits dans l’industrie sont distribués au peuple, les surplus échangés à l’international contre d’autres objets utiles et prioritaires. L’Etat doit s’auto-suffire car un blocus est probable. L’agriculture est le principe indispensable à l’indépendance. Les connaisseurs du domaine diront que les meilleurs graines sont chez kokopelli, les sciences doivent se pencher aux nouvelles sources d’énergies et préparer la transition climatique, etc… Lorsque la décision est trop grande pour un homme, faire des référendums obligatoires, mais spécifiques aux corps de métiers.

Je soumet une petite idée en passant : Il y a toujours besoin d’un chef pour l’organisation générale. C’est une place nécessitant sagesse, capacité, analyse, charisme, volonté, initiative, servilité devant le peuple, etc… Le chef doit rester plus longtemps qu’un quinquennat au pouvoir, car la démocratie entraîne une séduction du peuple et un détournement des médias pour la propagande. De plus, un homme gagne en compétence au fur et à mesure de sa carrière. Faire des petits mandats, c’est renouveler au pouvoir des débutants qui tirent le pays dans divers sens, ou pire, des marionnettes. Dans de telles conditions, comment vraiment avancer ? L’histoire prouve qu’il y a des débordements. Il faut donc les empêcher. Le chef doit vivre dans les conditions de vie les plus basses de son pays (Si-il veut agir pour lui, il doit agir en premier lieu pour tous), n’a aucuns droits de successions et transmet le pouvoir d’une nouvelle manière. Il formera lui même ses élèves, qui ne sont pas de la même famille, avec une expérience dans la direction d’une ville. Trois seront sélectionnés par le peuple, le chef qui décidera du plus capable. Les restant forment le conseil. Dès l’instant où ils deviennent conseillés du grand organisateur, leurs familles sont frappés d’interdictions d’approcher le pouvoir durant 150 ans. Test ADN à l’appui.

La nouveauté fait peur et des résistances internes peuvent exister. Toutefois, n’est-il pas agréable de participer à une évolution positive de l’humanité ? S’opposer au nombre, s’opposer à l’égalité, au bonheur commun, est ce envisageable ? Ceci doivent garder en tête que la loi du nombre régie, que la paix n’est pas faiblesse… Que faire d’eux si l’opposition gagne en terrain ? Je refuse les exécutions,  l’emprisonnement, ou le bâillonnement. Je propose le dialogue : qu’ils défendent leurs positions, car c’est le combat du juste… S-ils n’entendant raison ? Si personne n’arrive à convaincre ? Il reste toujours l’alternative suivante : qu’un lieu soit offert où ils puissent se gouverner seul. Le temps leurs permettra de revenir.

Dans un second temps, lorsque les hommes seront unis et assagit par le bien-être. Alors surgira une nouvelle ère. L’argent pourra disparaître au profit d’un vrai partage… Le tel état qui se donnera à l’utopie en la faisant grandir encore et encore ne manquera pas de briller dans le Temps. Il est un devoir envers les autres peuples : celui de les basculer en paix dans le nouveau monde. L’union politique arrivera à terme… Cela se fera par arrangements successifs, avec des soubresauts, mais je ne sais pas vous, je préfère une utopie tâtonnante à l’actuelle situation.

Dorian Clair | 2013-12-09

Kropotkine avance sa "morale anarchiste" et claque de la langue, agacé.

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