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Baronil

Au plus jeune âge, mon père m'enseignait

Que trouver une femme est un vrai métier.

 

Il disait d'un ton doux : Méfie toi des putes !

Car au fond de ton cœur, ce sera la lutte.

Puis prônait savamment : Choisit lui un esprit

Trempé de caractères, sans l'air malappris.

 

Il disait d'un ton dur : Méfie toi des prudes !

Si tes nuits sont froides, l’hiver sera rudes.

Pour jurer fièrement : ses boucles d'oreilles

Doivent resplendir de ta blanche merveille !

 

Enfin... La liste est longue et ennuyeuse.

Donc j'écoutais surtout ma main baladeuse...

Je suis surpris qu'à la sagesse de mon vieux

Vous concordiez autant... Voilà qui est joyeux !

 

Au chapitre beauté, je passe l'éponge :

Vos vertus incitent, excitent aux songes...

Les décrire gâcherai le fun, d'un mensonge...

Car je vous allonge, si ça se prolonge !

 

Excusez moi, je ne suis pas d'humeur à poursuivre... Je suis un peu blasé par la banalité de l'exercice. Dites moi ? Qu'avez de plus que les autres ?

 

Dorian Clair | 2015-11-01

Ce poème est tiré du film La Machination Malastros

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